Micro challenge "atelier lowtech"

Quand une opération de maintenance nécessaire paralyse une partie de l’outil de production et que l’activité doit continuer (en attendant), cela incite à la réflexion.

Pour résoudre ce « grain de sable » nous avons décidé de jouer un peu ! Et si nous devions relancer NOTOX de zéro ? Tel est le point de départ de ce micro challenge #lowtech de 3 jours : « from zero to NOTOX ».

Pour ce challenge lowtech, nous n’avions le droit de conserver que notre pompe à vide ; tout le reste devait être récupéré à 100% (disons 98% pour être plus réaliste, nous avons acheté des vis quand même…). Tous les matériaux de récup y sont passés : palettes, restes de bois de charpente, tringles de rideaux, cartons d’emballage de scooters, plaques de faux-plafonds, film d’emballage de nos fournisseurs, câbles et prises électriques, etc, etc…

Après un peu de découragement, puis d’espoir retrouvé, beaucoup de patience et d’huile de coude, nous avons pu recréer un espace de travail complètement fonctionnel, et reprendre une activité normale (en attendant la fin de la maintenance).

Ce challenge était à la fois « fun » et très instructif. Nous avons dû nous questionner ce qui fait l’essentiel absolu de NOTOX. Nous nous sommes vite rendus compte que bien au-delà de notre atelier (plutôt très bien équipé), notre vraie force était notre savoir-faire ! Et que ce savoir-faire ne nécessite pas beaucoup de matériel pour pouvoir s’exprimer.

Par ailleurs, sans vouloir en tirer des leçons de « survivalisme entrepreneurial », ce challenge nous a aussi montré qu’au final nous avons une dépendance très très faible aux technologies complexes (tout juste un peu d’électricité). Même si cela parait anodin, cela nous garantit de pouvoir maintenir notre activité dans tout type de circonstances, même très dégradées (bien sûr, pour peu que le lien avec nos fournisseurs de matières premières reste opérationnel).

Eh bien voilà un petit « grain de sable » qui nous aura bien occupé et nous aura appris pas mal de choses !